La baraka
La baraka lorsqu’on est croyant, c’est l’abondance de biens, d’argents, de la chance, tout pleins de bienfaits venants d’Allah, même si parfois, on pourrait croire le contraire à première vue. Pour exemple, certaines personnes avec peu d’argent font beaucoup de choses, à contrario, d’autres gagnant aisément leur vie ne s’en sortent pas.
Pleins de moutons pour l’Aïd
Si on prend l’exemple des moutons, on n’en manque jamais de moutons pour l’Aïd malgré que beaucoup vont être sacrifiés. Surtout dans les pays musulmans. Dans une réflexion rationnelle, les moutons ne pourraient pas être si nombreux et se reproduire.
Prenons l’exemple des chiens. Le nombre de chiots par portée est en moyenne de 6 chiots, et cela peut monter jusqu’à 12 chiots ! Et sauf cas contraire, on ne mange pas les chiens et on ne les tue pas par plaisir.
Pour les moutons, la portée est de 1 à 2, voir 3 maximum.
Voilà comment Allah accorde la baraka, il devrait y avoir en théorie beaucoup plus de chiens, mais les moutons sont plus nombreux et ne manque pas pour l’Aïd, ainsi que pour la consommation quotidienne de toutes les personnes sur la planète.
Aïd Algérie VS Aïd France
En France, l’âge d’or des années 90 est fini, entre normes drastiques qui entourent les animaux et un contexte islamophobe, voulant sacrifié son mouton soi-même relève du parcours du combattant. Et cette année, nous avons des cas de personnes qui se sont fait choper cachant des moutons, dont un voisin s’est empressé de prévenir les autorités. Nous avons aussi une personne de 82 ans qui proposait d’abattre « clandestinement » des moutons pour arrondir ses fins de mois. Malheureusement notre société aseptisée, avec des normes à tous les étages, plus aucun écart n’est permis, même le transport de bête est interdit et sévèrement réprimandé.
En Algérie, aucun problème, on achète son mouton, , des revendeurs vendant leur cheptel, souvent en périphérie de la ville, on le met dans sa camionnette, à défaut on le met dans le coffre sa voiture. Et on égorge chez soi, pour ceux qui ont un jardin, un terrain, bien souvent, on se regroupe à plusieurs chez quelqu’un de la famille. Attention, malgré qu’il y ait des abattoirs, on a des sacrifices à l’intérieurs des cités, tout n’est pas parfait mais globalement tout le monde essaye de gérer aux mieux.
Un savoir-faire qui se perpétue
En Algérie, après la prière de l’Aïd qui est à 7 heures, et les nombreuses bises à faire pour se souhaiter les vœux de l’Aïd, tout le monde à son poste. Les hommes égorgent la bête. Ensuite ils enlèvent la peau du mouton, enlèvent les boyaux… personnes âgées, jeunes, moins jeunes, tout le monde se rend utile et apprend par la même occasion, pour que ce rite religieux continue et se perpétue.
Les femmes, nettoie tout, car du moins en Algérie, tout sera récupéré, on ne se contentera pas de la carcasse. Boyaux, cervelle, poumons, la tête, les pieds… en mode bouzelouf, tout est mangeable !
Et de nos jours, savoir comment s’occuper d’une bête pour la manger est un savoir utile. On s’extasie devant un gosse qui a 12 ans sait coder, mais le même enfant qui aurait des compétences de boucher ne suscite guère d’enthousiasme. Pourtant, au cas d’apocalypse, il sera plus utile de savoir dépecer un animal que de coder…
Incompréhension à la française
À l’approche de l’Aïd en France, toujours les mêmes débats sur la souffrance animale. Mais comme souvent, ces tartuffes se cache derrière la cause animale pour exprimer leur sentiments antis-musulmans. Certaines associations donnent un tel statut à ce mouton que beaucoup d’humains aimeraient susciter la même compassion. Tout le monde s’improvise expert en agro-alimentaire, remarque, d’habitude, les gens se croient sélectionneur de football, au moins, pendant une période ça change !
J’aurai beau passer des heures à débattre sur Facebook, mais ça ne sert à rien, on ne parle pas le même langage. Comment expliquer à mes concitoyens que lorsqu’on dit Bisimillah, Allah Akbar, la bête va se soumettre ? Calme, apaisée, elle se sacrifie pour nourrir les humains, sa mission qu’Allah lui a confié. Cette dimension spirituelle ne peut être comprise. C’est pour cela que je ne vais pas plus me fatiguer à expliquer. Les vidéos montrant l’animal apaisé avant son sacrifice sont disponibles sur You Tube, mais je sais que toutes les preuves ne suffiront pas.
Bon appétit !