Alors que nous nous préparons pour le mois de jeûne de Ramadan, veillez à ne pas acheter de dattes israéliennes qui sont vendues sous ces marques : Bomaja, Carmel Agrexco, Delilah, Diamant du désert, Hadiklaim, Plaines de Jordanie, Jordan River, Roi Salomon, Dattes du paradis, Raiponce, Mer Rouge, Trésor royal, Shams, Tamara…
Malheureusement, j’ai pu constater que des dattes d’Israël étaient vendues à Leclerc Bobigny. Au delà du boycott, elles sont surtout mal étiquetées : en effet, depuis le 24 novembre 2016, le Ministère de l’Économie a publié un avis aux opérateurs économiques relatif à l’indication de l’origine des marchandises issues des territoires occupés par Israël depuis juin 1967.
Vous pouvez contacter la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) en leur envoyant mail ici ou à un mail à l’antenne départementale ici. Voici une lettre type à envoyer et copier-coller, avec photos en pièce jointe des fraudes si possible.
Objet : vente de produits des colonies israéliennes implantées en Palestine occupée
[Date]
[Monsieur le directeur (Madame la directrice)],
Lors de mes derniers achats au magasin X [adresse], j’ai constaté qu’un certain nombre de produits alimentaires étaient étiquetés « Israël ». Il s’agissait notamment de X [citer précisément les produits] (voir photos jointes).
Comme ceci a été mis en évidence à de nombreuses reprises (notamment par des procès-verbaux de DDPP, constats d’huissier, procédures judiciaires, rapports d’organismes israéliens, une part conséquente des produits étiquetés « Israël » qui pénètre sur le marché français est en réalité issue des territoires palestiniens occupés.
Or, le ministère de l’Economie et des Finances a publié le 24 novembre 2016 « un avis aux opérateurs économiques relatif à l’indication de l’origine des marchandises issues des territoires occupés par Israël depuis juin 1967 » Cet avis reprend celui que la Commission Européenne a publié le 11 novembre 2015 sur le même sujet. Il précise notamment que les produits alimentaires originaires de colonies israéliennes en Cisjordanie doivent être étiquetés avec la mention « colonie israélienne ».
Je vous saurais donc gré de vous assurer de l’origine réelle des produits relevés dans le magasin en question– sachant que le contrôle doit être fait à partir des factures de l’importateur qui comporte l’origine effective – et, le cas échéant, de prendre les mesures qui sont de votre ressort pour que le magasin se mette en conformité avec la réglementation.
Dans l’attente d’une réponse de votre part, je vous prie de croire, [Monsieur le directeur (Madame la directrice)], à l’expression de mes sentiments distingués.
X [signature]
Ci-joint photos des produits en cause
Ne pas oublier les feuilles de bricks
Les feuilles de briques de la marque « JR » et « Mil Brick » dont les PDG (Myléne Castro et Laurent Bellaiche) sont des sionistes qui investissent activement en Israël. Rappelons aussi que les feuilles de brick avec le K (=Kasher) du Consistoire ont une signification politique : en effet, le président du Consistoire Joël Mergui a écrit publiquement qu’il est « fier d’être sioniste », qu’il t’écrit qu’Al-Quds c’est-à-dire Jérusalem est capitale « éternelle » de l’Etat d’Israel.
Il y a des alternatives qu’on peut trouver dans des épiceries orientales ou produits du monde comme les marques ci-dessous :